Ce bassin est caractérisé par un contraste entre la frange côtière densément peuplée (80 à 100 hab./km2) et l’intérieur du territoire à caractère rural (40 à 60 hab./km2). La densité de population de 55,5 hab./km2 est largement inférieure à la moyenne nationale (97 hab./km2). Les agglomérations sont de taille moyenne, situées le long de la Charente elle-même. Les principales villes sont Angoulême (unité urbaine de 107 821 hab. en 2007), Rochefort (38 886 hab. en 2010), Saintes (30 057  hab.) et Cognac (26 446 hab.).

Un territoire à dominante rurale

L’activité industrielle est relativement peu développée en comparaison avec d’autres territoires du bassin Adour-Garonne. L’industrie agroalimentaire est ’hui dominante et de renom autour de la ville de Cognac, mais d’autres industries sont également présentes aux alentours d’Angoulême (chimie- construction électromécanique …).

Le reste du territoire est largement marqué par la présence des activités agricoles (la SAU représente 59 % de la surface du bassin) : viticulture (le vignoble charentais occupe 17% de la surface du bassin et se trouve localisé dans sa partie médiane,) maïsiculture, polyculture et élevage (bovin viande à l’est et activités laitières au nord).

Principaux enjeux au regard de l’eau

  • la grande majorité des cours d’eau connaissent des étiages sévères. Ainsi, la gestion des eaux en période d’étiage et de sécheresse pour répondre aux besoins socio-économiques dans le respect du bon état des eaux représente un enjeu majeur,
  • la réduction des pollutions diffuses par les nitrates et les produits phytosanitaires se pose sur l’essentiel du bassin versant. Les eaux superficielles ainsi que souterraines sont touchées et ceci ne va pas sans poser un certain nombre de problèmes, notamment en ce qui concerne l’alimentation en eau potable,
  • la restauration des fonctionnalités des rivières et zones humides,
  • la prévention du risque d’inondation et de submersion en Charente aval,