Pose des repères de crues

Publié le 12 octobre 2015

D’ici quelques semaines, les derniers des 78 nouveaux repères de crues historiques vont être installés. 39 communes du bassin versant, riveraines du fleuve Charente et de quelques-uns de ses affluents (Argentor, Tardoire, Bandiat, Aume, Antenne, Seugne) seront ainsi équipées de bornes, témoins des niveaux atteints par les plus hautes inondations connues.

Un recensement des repères existants (gravures, marques peintes, plaques signalétiques) a préalablement été engagé sur le territoire. Près de 110 anciens repères ont été identifiés, avec le constat d’une répartition géographique aléatoire et souvent d’un manque de lisibilité voire de visibilité des repères en place.

Pourtant les repères sont essentiels : ils font vivre la mémoire des inondations, matérialisant le souvenir des grandes crues par l’indication du niveau le plus haut atteint par les eaux et permettant de se représenter l’ampleur potentielle du phénomène. Leur présence permanente sur le terrain appelle à la vigilance, à l’implication dans la gestion des risques, à une meilleure anticipation et préparation des évènements.

Un programme de pose de 78 nouveaux repères de crues a donc été défini par l’EPTB Charente, de concert avec les 39 communes considérées comme prioritaires pour cette opération. Les repères de crues « nouvelle génération » répondent à une charte graphique nationale, déclinée pour le bassin de la Charente sous la forme d’un disque de pierre de lave émaillée de 15 cm de diamètre. Une majorité des repères représentent la crue de décembre 1982, la plus forte connue pour une une grande partie du bassin versant de la Charente tandis que sur certains secteurs plus localisés ce sont les crues de référence de 1904, 1944, 1962 ou encore 1986 qui sont matérialisées.

Le programme a été pris en charge par l’EPTB Charente et subventionné à hauteur de 50 % par l’Etat (Fonds Barnier) dans le cadre du PAPI (Programme d’Actions de Prévention des Inondations) Charente & Estuaire.

Des actions similaires voient le jour dans l’estuaire de la Charente et sur le bassin de la Boutonne.